Petit Rouge

Au service secret de sa majesté - Peter Hunt

04/11/2025

TAGS: hunt, bond, cinéma

Il lui faut un homme qui la domine. Un homme viril qui s’en fasse aimer. Un homme comme vous (Draco)

L’épisode de James Bond que j’ai longtemps préféré. Notamment pour la musique, tellement iconique, avec ce thème de Louis Armstrong, « We have all the time in the world ». Mais c’est pourtant un peu daté, en particulier par ce sexisme que l’on retrouve régulièrement dans le film, comme on peut le voir dans la précédente citation. Tauromachie, casino et bagarre: le cadre viril est posé. Mais il y a pourtant quelques scènes d’espionnage véritable qui sont finalement assez rares dans la série, notamment lorsque Bond récupère les documents de Blofeld entreposés chez un avocat local. La franchise a un peu trop misé sur l’action par la suite à mon sens.

James Bond traque donc Blofeld. Il rencontre sur son chemin Teresa di Vincenzo, qui est une femme forte, suffisamment pour résister à Bond et le faire tomber amoureux. Outre le fait que George Lazenby succède à Sean Connery, c’est aussi la fin d’une époque, qui marque une transition entre les aventures classiques de Bond, avant Roger Moore. L'épisode reste un peu kitsch aussi (notamment quand il porte un kilt), mais cela a aussi son charme.

Que retenir de ce visionnage ? J’ai largement survolé la fin du film, dont j’attendais uniquement le dénouement final, dont je me souvenais bien. Teresa, devenue la femme de Bond, est assassinée par Blofeld. Il y a pourtant un charme indéniable, mais l’histoire m’est apparue moins percutante qu’à mon adolescence. Cela me rappelle ces heures passées à jouer au jeu vidéo « No one lives forever » dont plusieurs scènes de ce film on probablement inspirées le jeu (la scène de descente à ski, les personnages vaguement germanophones). J'ai une légère déception au final. Mes goûts ont évolué, et même si cet épisode reste solide, je suis moins sensible à ces élans virilistes. Lazenby est convaincant, mais ce film est néanmoins un peu daté...