Chopé dans une librairie de musée à Berlin, qui ne mettait pas vraiment en avant la bande dessinée, mais davantage des beaux livres d’art pédants et chers. Je n’avais plus grand chose de visuel à lire pendant mon périple et cette bande dessinée semblait presque surréaliste. Elle raconte sous la forme d’histoires courtes l’histoire d’un chat DJ nommé Gosshie. Il parcourt le monde pour faire écouter de la musique aux gens. Fume des gros tatards à Amsterdam. Va retrouver une amie chat en Iran. Ça a l’air d’être dessiné au stylo bic et ça ne ressemble pas à un manga stéréotypé.
La première histoire n’était pas très bien dessinée. Mais dans les suivantes, le style d’Harukichi gagne en confiance, en plus d’ajouter de la couleur au récit. Gosshie a un sens de la justice: il venge les chats décédés et rend service à ses amis à travers le monde.
BTW, are you japanese ? (Gosshie)
Kind of, I’m a japanese doll… (La poupée)
I’ve been to Japan. It’s a good nation. People are so kind to cats (Gosshie)
But there are too many unstable nuclear plants. It’s disgusting. (La poupée)
C’est un livre très anecdotique, que je ne garderai évidemment pas dans ma bibliothèque, mais qui m’a néanmoins fait sourire a certains moments. Je suis habitué à la dinguerie japonaise, donc je n’ai pas été particulièrement étonné de lire ces histoires.