Nouvelle de Boulgakov sur l’addiction à la morphine. Autant son talent littéraire explose dans « Le Maître et Marguerite », autant là cette nouvelle m’apparaît un peu faiblarde. Un docteur reçoit une lettre d’un confrère, le docteur Poliakov lui demandant de l’aide pour soigner une maladie. Poliakov arrive brusquement à l’hôpital et décède rapidement. Il destine son journal au docteur, qui relate son addiction à la morphine. Récit presque autobiographique. Si la nouvelle n’est pas extraordinaire, elle rend pourtant compte avec brio de l’horreur de l’addiction. En cours de lecture il m’est venu à l’esprit que Boulgakov avait peut-être une faille qui explique le caractère un peu surréaliste de son œuvre. « Morphine » semble en donner une piste.