Cité dans « Le Mouvement situationniste » de Patrick Marcolini comme un écrivain influencé par les situs, j’ai mis la main sur ce livre plein d’enthousiasme. C’est un polar français. Un peu ringard et tiré par les cheveux. Le name-dropping sur le jazz et les références de gauche sur fond de meurtre me laissent perplexe. Et puis finalement ça se lit. Vite. Comme un polar. Ton cerveau s’arrête de réfléchir et tu te dis quand même que cette histoire de cadre supérieur qui devient impliqué dans une vendetta est assez improbable. Ce n’est pas exceptionnel. N’étant pas fanatique de polars, il n’a évidemment pas détrôné « Le Dahlia noir » dans mon panthéon.