Des millions de candidats à la mort de l'âme.
Le titre était prometteur, mais à force de lire Pasolini je commence à le connaitre par cœur. Sa défense du petit peuple, des opprimés. Et sa rage de vivre, rage envers les puissants, les exploiteurs qui empêchent l’accès à la vraie liberté.
Ce texte destiné au cinéma écrit en vers et en prose est très visuel. Et donne envie d’en voir la version cinématographique. Pourtant, beaucoup de choses me déçoivent. Peut-être une certaine forme de maniérisme dans certains poèmes, l’ambiguïté face à l’URSS. Mais quelques fulgurances néanmoins, comme cette citation plus haut à propos de la télévision.
J’oublierai sans doute très vite ce texte qui est très loin d’avoir la force des « Ecrits Corsaires » ou des « Lettres Luthériennes ». Pasolini prêche un converti de longue date.