Ce recueil anecdotique comparé à « Le Maître et Marguerite » reste toutefois agréable à lire et contient ce mélange étrange de comique et d’horreur significatifs du style de Boulgakov. Dans cette série de nouvelles, on palpe l’absurde de la bureaucratie soviétique (notamment dans « Les Oeufs fatidiques » et « Diablerie ») et aussi une mise en garde sur ce qu’Ellul a appelé « l'imprévisibilité » du progrès technique. Le rayon rouge dans « Les Oeufs fatidiques » en est l’exemple parfait. La dernière nouvelle est un hommage à Gogol pour les amateurs, et on ressent la filiation entre lui et Boulgakov dans ces descriptions absurdes et comiques.