Courte série de textes destinés à la radio. Artaud est fou et je ne peux pas m'empêcher de l'idolâtrer pour être le guide vers la TRANSCENDANCE.
D'abord, son écriture est belle est puissante. Cela se lit bien, il y a de la force, ça percute.
Ensuite, mais est-ce parce qu'il était fou ? il montre la voie vers autre chose. Il s'extirpe de l'église, mais aussi globalement de toutes ces constructions humaines qui nous oppressent.
Je me demande si Debord lisait Artaud.
"La recherche de la fécalité" remet l'homme à sa place. Il est difficile de toujours voir où il veut en venir, c'est presque mystique à certains moments. Mais il y a la révolte d'une personne sans doute hyper-sensible après la souffrance psychique. C'est évidemment pour cela que j'aime Artaud et que j'ai le sentiment qu'il me parle directement.
Je pense à Stirner et je veux faire ce trait-d'union entre lui et Artaud. Ils avaient sans doute envie que l'homme se réalise, en se libérant de toutes formes d'oppression.
J'ai beau avoir connu la souffrance psychique je reconnais ne pas tout comprendre Artaud. C'est une autre réalité. Il était trop en avance. Incompris aussi sans doute, vu que l'émission de radio a été déprogrammée.
Cette façon de mettre en évidence certains mots et de les isoler est géniale. On hésite entre la prose et la poésie et ça donne quelque chose de batard avec énormément de force.
Héros absolu.