Petit Rouge

Lumière d'août - William Faulkner

22/07/2011

TAGS: faulkner, roman

Un roman bien écrit traitant de problèmes d'identité raciale spécifiquement Américaines. Au final il n'en ressort pas grand-chose. On s'en fout un peu de leurs vies de paysans débiles et racistes.

Retrospectivement, aurais-je du faire confiance à la personne qui me l'a recommandée ? Elle qui parlait de Buck Mulligan sans avoir lu Ulysses. Tous ces conseils de lecture appartenant à cette catégorie pédante de littéraire amoureux de belles phrases mais de concepts creux. Je suis complètement passé à côté de Faulkner, comme de Canetti ou de Musil. S'il n'y avait pas eu le choc "Dubliners" de Joyce conjointement les choses auraient peut-être été différentes et j'aurais envisagé la lecture comme une activité où l'on fume une pipe en buvant un bon thé. Cela n'enlève rien au fait que Faulkner écrit très bien, mais je n'ai jamais été trop sensible à ces thématiques trop Américaines. Je trouve cela bien plus pédant de parler de Faulkner que de Joyce, à cause de cette façon extraordinaire de la part de ce dernier de traiter la paralysie, thème universel, là où Faulkner est borné par l'histoire.